Journal de bord : 15ème jour (Transat Ag2r La Mondiale 2010)
C’est pas parce qu’on peut pas défiler, qu’on n’est pas solidaire!
Mais en plus quand la pétole reprend le dessus, c’est pas vraiment la fête du travail. Bien au contraire, la fatigue regrimpe en flèche pour cause de surmenage du gastéropode comme déjà expliqué. Ajoutez à ça le sevrage, et du surmenage, on passe à l’hystérie!
Toute l’après-midi on s’est décarcassé pour faire porter ce foutu spi, avant de retrouver un petit vent d’Est d’une stabilité incroyable pour une nuit reposante.
Et là, ça recommence!!!
J’voulais vous faire le coup de l’arrêt sympathique au Col del Petolo. On fait copain avec l’aubergiste avenant, un peu trop même, beaucoup trop même puisqu’il veut plus nous lâcher,nous racontant ses guerres, le mariage de la cousine Georgette et sa collection de timbre, bref collant le mec. Mais deux jours de suite ça tient pas debout.
Et comme nos camarades de jeu, nous subissons cette rupture d’alizé.
Col del Petolo, entre deux montagnes et deux vallées, pour nous 2 deux anticyclones et deux dépressions, avec peu de pente, donc peu de vent et pas de muguet.
Les sudiste espèrent plus de vent, mais là aussi le gradient se desserre, la dépression du bas, celle qui campe à l’équateur, est bien loin.
Seule certitude, des vents faibles et une salade d’avocat, pamplemousse, poivre, sel, huile d’olive et oignons frits qui m’attend
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C. Basle, à l’ombre sur MemoireStBarth.com, Col del Petolo