Michel Magras (vice président de la Collectivité) il a dit dans le JSB N°942 du mercredi 28 septembre 2011 : « Pour ce qui est de la participation de la Collectivité, elle ne pourra pas s’engager dans le financement d’un équipage local »…
Il n’y a pas événement sportif aussi rassembleur sur cette île, un mois de bonheur et palabres; il n’y a pas plus belle course à la voile; il n’y a rien de tel pour forcer les vocations et former nos enfants; sur une île où, et c’est d’ailleurs le même M. Magras qui aime à le dire et le répéter : le sport n°1 est à trouver en se tournant vers la mer, et peu importe vers où on se tourne : la mer est devant qui nous baigne tout autour.
En conséquence de cette décision politique dégradante, l’intersyndicale des coureurs au large de Saint-Barthélemy s’est réunie et a voté à l’unanimité de ses sept membres (Richard A. Lédée président pour bien député) le boycott de cette édition 2012 : il n’y aura donc aucun « bateau » et/ou « marin » « St Barth » à la prochaine Transat Concarneau – St Barth. Point barre franche.
Mais l’intersyndicale a tout de même eu aussi une idée de génie sans se gratter : la masse salariale brute de nos 18 élus représente une somme annuelle d’environ 510 000 euros (dont près de 13% pour le seul président); à laquelle il convient de rajouter les cotisations retraites (qui pourraient par ailleurs tout bientôt se révéler fort utile) soit environ 25 000 euros; nos 18 élus nous coûtent donc environ 535 000 euros par an soit 1 070 000 euros tous les deux ans mais arrondissons à 1 020 000 pour accélérer le calcul… tout le monde suit.
Rappelons-nous d’ailleurs, et cela n’est inscrit dans aucune archives de procès-verbaux de la deuxième réunion du conseil territorial de 2007 (2007-004 CT), que lorsque le président Magras a proposé de fixer les indemnités de fonctions des membres du Conseil Territorial au maximum autorisé par la loi jamais il n’y aura eu unanimité aussi vive au sein dudit conseil, même le « 9 octobre » n’a pas fait si rapide c’est dire… et Mr B. Magras de ponctuer quelque chose comme, en améliorant tout de même un peu son normand soit-disant irlandais lui qui veut aller trôner à l’assemblée : « enfin un point de l’ordre du jour qui ne souffrira aucune discussion. Au suivant… »
Il faut compter environ 50 à 60 000 euros de budget pour être compétitif à partir d’ici dans une transat Ag2R qui a lieu rappelons-le là aussi tous les deux ans; fixons là encore au plus haut la barre à roue : soit 120 000 euros pour deux bateaux tous les deux ans.
Question métaphysique : à quel pourcentage doit-on fixer le taux maximal de l’indice de base « IB 1015 (IM 821) », pour permettre la constitution de deux équipages locaux ? Avec pour les taux actuels sur la base d’environ 3750 euros mensuels : a = 50 % pour un conseiller territorial, majoré de b = 10 % pour un exécutif, de c = 40% pour un vice-président et de d = 145% pour Ze président.
Réponse : Et bien me direz-vous il vous suffit de poser l’opération :
1 020 000 – 120 000 = 900 000 euros
2 x [{3750 x a% x (12 + 2 x 1,b + 4 x 1,c + (1+1,(d-100)))} x 12] = 900 000 euros
soit a = 46% au lieu de 50 actuellement
b = 7% au lieu de 10 actuellement
c = 37% au lieu de 40 actuellement
d= 130% au lieu de 145 actuellement
C’est bien brut comme ça Mr Y. Gréaux ? Ça fait au final pas grand chose n’est-ce pas Mr D. Gréaux… autre option aussi : raboter plutôt plus le président ? Mr Gréaux ?
Alors évidemment tous claironneront fanfare qu’il y a plus prioritaire que la transat Ag2R : une évidence; Nono nous sermonnera sa morgue et son Ehpad, Chauvin retombera en petite enfance et Desouches en bleu tout vert je ne sais pas… me suis désabonné du Journal de Saint-Barth.
Mais ne perdons point de vue l’objectif ultime : gagner la maudite Transat Lorient / Concarneau / Peu Importe – St Barth.
Mathieu Sarrot (commissaire général de Pen Duick) il a dit : « Il faut désormais former les tandems, ce n’est jamais facile ».
L’intersyndicale des coureurs au large de l’île de Saint-Barthélemy vous propose donc à l’économie les doublettes suivantes :
- - Bruno MAGRAS – Michel MAGRAS sur « C’est qui le plus gras c’est qui le plus grand ? Yé gris yé gras yé mistigris yé mistigras » (ndlr : faudra quand même trouver la place pour ce nom là sur ce bateau là)
- - Nicole GREAUX – Ginette GREAUX sur « Ainsi soit-il que ta volonté soit fête »
- - Marie-Thérèse WEBER – Benoît CHAUVIN sur « Enfin mature c’est torride »
- - Karine RICHARD – Maxime DESOUCHES sur « Qu’est ce tu dis est-ce que tu m’entends ?? »
- - Yves GREAUX – Nils DUFAU sur « Le gros trou noir »
- - Rose-Marie TOUTOUTE-FAUCONNIER – Micheline JACQUES sur « Vas-y Francky »
- - Jeanne-Marie GREAUX – Corinne FEBRISSY sur « Vas-y Francky 2 »
- - Patrick KAWAMURA – Andy LAPLACE sur « CC le feu »
- - Jean-Marie DANET – Jules BRIN sur « NEC (Non Encore Communiqué) »
- - Cécile TIBERGHIEN cherche partenaire, z’avez pas vu Francky 3, le retour sans les griffes ?
- Bonus track : Jean-Marc GREAUX – Christian LEDEE sur « Pince me Pince moi & Tombalo »
Mr Michel Magras qui a fini par adhérer aux parties SPC (Sans Paire de Cou…) de rajouter : « nous avons donc de bonnes raisons de penser que l’ambiance sera comparable aux années précédentes »… vous pouvez compter là dessus en mai surtout si il y a un petit changement aux manettes du levier en mars prochain : c’est peut-être même bien à Fourchue (ou Five Islands) qu’elle pourrait définitivement arriver cette transat 2012 ! Une ambiance comparable… sans équipage local !? Allons bon…
Mais comme le dit si bien Sœur Nicole de Notre Dame du Bon Port : « est-ce que j’ai le droit d’engager ceux qui vont suivre après moi ? C’est certainement ma question ce soir ».
Je n’aime pas Pen Duick ni la Classe Figaro FFV, moi, ils m’ont volé la transat 2010 sur tapis vert de justice; et vous ?
Gustavia, à deux jours du 9 octobre 2011,
Richard A. Lédée, au nom et à la barbe de l’intersyndicale des coureurs au large de l’île de Saint-Barthélemy