Notre sénateur vient une nouvelle fois de retourner son gilet de sauvetage, quid de sa licence 2012 au St Barth Yacht Club ?
Dans le MAG(ras) 12-15 de ce samedi (4 février) sur Radio St Barth FM, un enregistrement différé retransmis en direct de la bouée du Pain de Sucre, le sénateur de Saint-Barthélemy, dans son plus pur style, n’aura pas fait longtemps planer le doute quant à sa candidature aux prochaines échéances territoriales.
C’est donc bien Michel Magras qui reprendra la barre du doris « St Barth d’Abord », on ne peut plus à la dérive depuis l’annonce de Bruno Magras de ne pas rempiler à sa propre 4ème succession.
Déjà sénateur de Saint-Barthélemy, on pensait l’homme épanoui au sommet de sa carrière politique, il n’en est rien; l’appétit vient en mangeant et c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Certes, en juin 2010, un classement relatif à l’activité parlementaire des sénateurs, montrait que « nos élus des territoires d’outre-mer ne trouvaient place qu’à partir de la seconde moitié du tableau »; notre Michel bien-aimé se positionnant 280ème de ce palmarès, sur 343 sénateurs.
Par ailleurs, si l’on en croit l’observatoire citoyen de l’activité parlementaire et son site de valorisation de l’activité des sénateurs du Parlement français, les graphes d’activité parlementaire du sénateur Magras tendraient depuis à confirmer la tendance.
De ce côté-ci de l’Atlantique, l’observatoire local de l’activité territoriale donne pour l’année 2011, Michel Magras absent à 3 réunions du conseil territorial sur 9, soit le tiers; et ça s’aggrave : à 17 réunions du conseil exécutif sur 31, soit plus de la moitié. Quand on sait l’étendu des pouvoirs conférés au Président de Collectivité par notre loi organique, et ses prérogatives, voilà quand même qui devrait faire réfléchir.
Vivement donc les législatives de juin prochain, et l’avènement du non cumul des mandats prôné par le suppléant député de Saint-Barthélemy – Saint-Martin… pour sauver le sénateur Magras.