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Saint-Barthélemy : Bercy solde le 9 octobre

Vendredi 2 juillet 2010  |  0 commentaire  |  Flux RSS des commentaires  |  Faire un rétrolien

Grande promotion d’été pour la commémoration 2010 de l’abolition de l’esclavage à Saint-Barthélemy

Esclaves et maîtres à Gustavia Saint-Barthélemy«  Décidément, rien n’est simple dès qu’il s’agit des départements d’outre-mer »… la phrase est de feu le député Aimé Césaire (intervention à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 1982 dans la discussion du projet de loi relatif à la commémoration de l’abolition de l’esclavage).

Alors que le « ramdam » fait par le Comité de Liaison et d’Application des Sources Historiques débouchait en juin 2009 sur une délibération du Conseil Territorial de Saint-Barthélemy adoptée à l’unanimité de ses membres qui décidaient ainsi de « solliciter du Gouvernement la fixation de la date du 9 octobre (au lieu du 27 mai) pour date officielle de commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage dans la Collectivité Territoriale de Saint-Barthélemy et à y instaurer dès 2009 une journée de reconnaissance sur l’île », rien pour l’heure n’aura été décrété par le dit-gouvernement.

Gouvernement épaulé, ne l’oublions pas, par un Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage (CPMHE) et son « secrétaire général » qui informait en septembre 2009 que les «  questions juridiques soulevées étaient étudiées par les services du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales », que les « réponses seraient apportées dès que nous les aurons », et que « nous ne manquerons pas de vous informer dès que nous aurons davantage d’éléments sur ce dossier » : voilà donc bientôt un an que ça cogiterait très dur dans les dits services…

Ou plutôt que ça ne cogite plus du tout, car à vrai dire tout le monde s’en fout et s’en contre-fout et au premier chef les élus de Saint-Barthélemy qui, comme un seul homme, se seront bien gardés de relancer le gouvernement sur ce dossier. Il n’y a en effet plus personne… si tant est qu’il y ait déjà eu quelqu’un. D’ailleurs pour s’en convaincre il suffit de constater que les décrets instituant tout d’abord le Comité Pour la Mémoire de l’Esclavage (CPME Chiraquien, en 2004) puis son digne successeur le Comité Pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage (CPMHE Sarkozyste, en 2009) stipulent tous deux que le dit comité se doit de « présenter chaque année au Premier ministre un rapport [...]. Ce rapport est présenté au Parlement et rendu public. » Rapport «  sur les actions entreprises en matière de commémoration et de sensibilisation » tout d’abord (Chiraquien, en 2004) puis rapport « général sur les actions entreprises, notamment en matière de commémoration, de sensibilisation et de ressources documentaires » ensuite (Sarkozyste, en 2009)… Sauf que seuls trois rapports auront été rendus publics jusqu’ici (en 2005, 2006 et 2007) mais qu’aucun rapport n’aurait donc été présenté en 2008, en 2009 et nous voilà, déjà… en 2010. Rendez-vous en 2012 ? Pour la fin du monde ?

Mais c’était sans compter sur notre Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, qui par son décret n° 2008-1343 du 18 décembre 2008 relatif aux soldes et modifiant [le] code de commerce, faisant suite à la loi de modernisation de l’économie, établissait que « les soldes [seraient] fixés à des dates différentes dans certaines zones. Ces zones, ainsi que les dates qui y sont applicables, [étant] fixées en annexe » du dit décret : soit le « deuxième samedi d’octobre » pour Saint-Barthélemy s’agissant des Soldes d’été (les Soldes d’hiver y étant particulièrement rudes…) : le deuxième samedi d’octobre, ce qui nous envoie tout droit au 9 octobre sur le calendrier 2010… et bien ma foi : SOLDONS !!! Tout à 9%… y compris les élus de Saint-Barthélemy, les services du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, le Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage et son « secrétaire général ».

Post Scriptum

Vous retrouverez ci-dessous une transcription du début de la mémorable intervention de M. Aimé Césaire dans la discussion du projet de loi relatif à la commémoration de l’abolition de l’esclavage le 17 décembre 1982.

Assemblée Nationale.
Compte rendu intégral 2e Séance du Vendredi 17 Décembre 1982.
La parole est à M. Césaire.
M. Aimé Césaire. Monsieur le secrétaire d’Etat, mes chers collègues, décidément, rien n’est simple dès qu’il s’agit des départements d’outre-mer. Les avatars du projet gouvernemental portant sur la commémoration de l’abolition de l’esclavage en sont une preuve supplémentaire.
Prenant acte du fait que dans la plupart des départements d’outre-mer s’est instituée comme spontanément, M. Sablé a raison, une journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage des noirs — je parle bien entendu de la mesure prise en 1848, la seule effective — le Gouvernement socialiste a décidé de donner son aval, si je puis dire, à cette coutume, de l’officialiser, de la consacrer. Il propose, par ce projet de loi, de faire du jour anniversaire de l’acte d’émancipation une fête officielle, un jour férié. Cette initiative excellente à tous les points de vue n’a pas pourtant eu l’heur de plaire à tous.
C’est ainsi que ce malheureux texte, tellement simple par ailleurs, a reçu du Sénat un traitement curieux. Il a été tellement transformé, tellement dénaturé, tellement défiguré qu’il en est devenu méconnaissable.
D’abord, toute référence à l’année 1848 disparaît. On nous renvoie à pluviôse an II, comme si les deux dates étaient inséparables l’une de l’antre, à ceci près, soit dit en passant, que la décision prise en pluviôse an II n’a été que théorique et que l’abolition effective devait avoir lieu plus de cinquante ans plus tard, le 27 avril 1848.
Puis, pour éviter de faire de la date anniversaire de ce jour glorieux une journée chômée, le Sénat fixe autoritairement la commémoration au « premier dimanche qui suit la date anniversaire du 16 pluviôse an II ».
Je suis très frappé, pour ma part, par l’attachement sénatorial au calendrier républicain. Et, si j’osais être irrévérencieux, je proposerais mieux encore : revenir aux jours supplémentaires que ce calendrier avait réservés pour les fêtes civiques et fixer la célébration de notre date anniversaire non pas au premier décade de pluviôse mais à la première sans-culottide de l’année.
Mais soyons sérieux et employons un langage moins sibyllin pour les travailleurs appelés à participer, eux les premiers, à une fête que nous voulons très large et que nous devons nous garder de confondre avec n’importe quel jour de repos dominical.
Et puis, il y a une deuxième bizarrerie sénatoriale. Elle consiste à insérer, dans le texte très clair du Gouvernement, une manière d’hymne au statut départemental. Il s’agit là d’une initiative particulièrement malheureuse, car elle a pour conséquence d’introduire, dans le texte qui eut dû faire l’unanimité, de mesquines et d’indécentes préoccupations partisanes.

La suite sur le site internet de l’Assemblée Nationale.

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